Parcours et démarche
L'année 2000 est une année charnière qui m'amène à explorer de nouveaux chemins. Mon mari est nommé à un poste de direction d’un grand observatoire à Hawai'i. Nous ne reviendrons au Québec qu’au bout de douze ans. Ces années nous mènent à Hilo, Hawai'i (2000-2006); à La Serena, Chili (2006-2009); à Washington D.C. (2009-2011), et à Baltimore (2011-2012).
La rencontre avec ces réalités nouvelles et différentes m'a immensément stimulée. Je suis des cours au Département des Arts visuels à l’Université d’Hawai'i à Hilo. Mes professeurs - coréen, japonais-hawaiien ou africain–américain - me transmettent une sensibilité artistique et une esthétique empreintes de leurs cultures propres et bien différentes de la mienne. Je suis aussi des cours d’histoire de l'art et de philosophie asiatique, et de chinois.
En parallèle, j’étudie avec sensei Katsuyo Iwase de Toyohashi (Japon) l’art japonais de « faire vivre les fleurs » (Ikebana). Nous ferons plusieurs expositions. Arrivée au Québec, je mis à profit ces connaissances, entre autres, lors de l'exposition D'encre, de Terre et de feu.
Pendant un peu plus de six ans, je m'immerge dans un bain de cultures variées : hawaiienne, japonaise, chinoise, et « chop suey » (comme ils se surnomment eux-même). Ces cultures m’ont enrichie et m'habitent toujours.
Depuis mon séjour à Hawai'i, le fil de mon inspiration et de ma réflexion est ce lien étroit que j'entretiens avec la nature et l'histoire géologique du lieu où je vis.
À Hawai'i, Je découvre une nature forte et luxuriante, mais surtout les volcans actifs déversant très souvent leur lave jusque dans l'Océan Pacifique. J’y vois la naissance de la Terre.
Au Chili, je découvre la cordillère des Andes, sa lumière éblouissante, ses couleurs et ses textures délicates et complexes. Dans ce climat aride, je réfléchi à la formation des montagnes, et aussi aux semences patientes qui attendent cette pluie si rare pour germer (deserto florido ou désert fleuri).
La rencontre avec ces réalités nouvelles et différentes m'a immensément stimulée. Je suis des cours au Département des Arts visuels à l’Université d’Hawai'i à Hilo. Mes professeurs - coréen, japonais-hawaiien ou africain–américain - me transmettent une sensibilité artistique et une esthétique empreintes de leurs cultures propres et bien différentes de la mienne. Je suis aussi des cours d’histoire de l'art et de philosophie asiatique, et de chinois.
En parallèle, j’étudie avec sensei Katsuyo Iwase de Toyohashi (Japon) l’art japonais de « faire vivre les fleurs » (Ikebana). Nous ferons plusieurs expositions. Arrivée au Québec, je mis à profit ces connaissances, entre autres, lors de l'exposition D'encre, de Terre et de feu.
Pendant un peu plus de six ans, je m'immerge dans un bain de cultures variées : hawaiienne, japonaise, chinoise, et « chop suey » (comme ils se surnomment eux-même). Ces cultures m’ont enrichie et m'habitent toujours.
Depuis mon séjour à Hawai'i, le fil de mon inspiration et de ma réflexion est ce lien étroit que j'entretiens avec la nature et l'histoire géologique du lieu où je vis.
À Hawai'i, Je découvre une nature forte et luxuriante, mais surtout les volcans actifs déversant très souvent leur lave jusque dans l'Océan Pacifique. J’y vois la naissance de la Terre.
Au Chili, je découvre la cordillère des Andes, sa lumière éblouissante, ses couleurs et ses textures délicates et complexes. Dans ce climat aride, je réfléchi à la formation des montagnes, et aussi aux semences patientes qui attendent cette pluie si rare pour germer (deserto florido ou désert fleuri).
À mon retour au Québec, à Lévis, en 2012, je retrouve les arbres et les pierres, ainsi que le fleuve St-Laurent et ses glaces - cela m’invite à un voyage dans le temps.
Les arbres et les pierres, me stimule à utiliser des matériaux associés à l’arbre : papier, fusain, encre de chine, bois, et aussi le pastel sec et le graphite. J’imprime et transforme l’empreinte de la surface choisie d’arbre ou de pierre. Je complète la composition en créant des embossages qui représentent les éléments plus éphémères.
Le fleuve St-Laurent flanqué de ses vieilles montagnes au Nord, avec les glaces qui s'y forment, s’accumulent et fondent, s'est imposé de plus en plus à moi; cela me ramena à l’histoire de la Terre.
J'ai poursuivis mon travail en utilisant des coquilles d’œuf que je colle sur bois préalablement peint à l'acrylique et/ou à l'encre de Chine dans une ébauche de composition. C'est une technique lente mais néanmoins souple qui laisse place au dialogue avec l'oeuvre et aux changements en cours de processus.
Par la mosaïque de coquille d’œuf, j’arrive à représenter les glaces changeantes et le déplacement des cours d'eau.
Mon parcours est ponctué d'expositions solo et collectives au Québec, à Hawaii et au Chili.
Les arbres et les pierres, me stimule à utiliser des matériaux associés à l’arbre : papier, fusain, encre de chine, bois, et aussi le pastel sec et le graphite. J’imprime et transforme l’empreinte de la surface choisie d’arbre ou de pierre. Je complète la composition en créant des embossages qui représentent les éléments plus éphémères.
Le fleuve St-Laurent flanqué de ses vieilles montagnes au Nord, avec les glaces qui s'y forment, s’accumulent et fondent, s'est imposé de plus en plus à moi; cela me ramena à l’histoire de la Terre.
J'ai poursuivis mon travail en utilisant des coquilles d’œuf que je colle sur bois préalablement peint à l'acrylique et/ou à l'encre de Chine dans une ébauche de composition. C'est une technique lente mais néanmoins souple qui laisse place au dialogue avec l'oeuvre et aux changements en cours de processus.
Par la mosaïque de coquille d’œuf, j’arrive à représenter les glaces changeantes et le déplacement des cours d'eau.
Mon parcours est ponctué d'expositions solo et collectives au Québec, à Hawaii et au Chili.